Magique ...
Mon centième post ..... Bon anniversaire, petit blogounet chéri. Quand je t'ai créé le 17 janvier, je ne pensais pas que notre aventure allait durer si longtemps. Tu m'as permis de rencontrer des personnes adorables, d'autres un peu moins. En tous cas, tu es désormais mon allié, mon confident de tous les jours. Quand je vais mal, quand je vais bien, tu es là, patient, attentif, tu recueilles mes propos, tu les transmets fidèlement. Notre chemin va se poursuivre, tu fais partie de ma vie maintenant...
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Cet après-midi j'avais rendez-vous chez le psy à 15h30. Auparavant, j'ai discuté avec Papilllon un bon bout de temps ; elle a des inquiétudes, des angoisses, j'essaie d'être présente, mais je ne trouve pas toujours les mots pour la rassurer, la réconforter.
Je sais que tu vas lire ce post en rentrant du travail. Je te répète donc que je suis là quoi qu'il arrive. Ne trouve pas de problème là où il n'y en a pas (oui, je sais, je suis assez mal placée pour te donner ce genre de conseils, mais tu vas faire ce que je dis, pas ce que je fais !!). Tu es jolie, tu n'as aucune raison d'être complexée par quoi que ce soit, tu sais de quoi je parle. Pas de sujet tabou entre nous, tu le sais aussi.
Bon, je suis donc allée en ville, mais honnêtement, je n'avais pas très envie de parler de tous mes soucis. Donc je suis allée flaner un peu, résultat : j'ai acheté une jupe. Et toc, 59 euros en moins, mais c'est tellement bon pour le moral.
Il fallait que je m'y rende à ce fichu rendez-vous.
Finalement j'ai tout déballé, M., mes doutes, mes craintes, mes angoisses, TOUT, mes crises de larmes, TOUT. Et ce psy est génial. Il a essayé d'analyser point par point ce que je lui racontais en dédramatisant, en essayant systématiquement de trouver tout le positif de cette histoire... et il a réussi.
* Certes, je suis mal quand M n'est pas là, je me pose des questions. C'est légitime, je suis en manque d'amour et mes expériences passées n'ont pas été très heureuses, on m'a déjà trahie, menti, il est donc logique que je me méfie ----> Ouf, je suis normale.
* Je pleure pour un rien, j'ai régulièrement des crises de cafard, des baisses de moral. Mais il n'y a pas si longtemps vous étiez gravement dépressive Madame. Oui, c'est vrai mais quand même, maintenant il est là. La dépression est une maladie qui se soigne sur le long terme, soyez patiente. ----> C'est vrai, j'avais oublié, je suis malade.
* Oui mais vous trouvez normal qu'il travaille tout le temps comme ça, qu'il aille même travailler ailleurs, loin de C.........? Ah la la, si vous saviez la pénurie de m......s que connait la France. Et en plus pour les étrangers c'est loin d'être évident. Moi qui suis psy, je connais bien le problème, et sur ce point, vous pouvez être rassurée ---- > M ne me ment donc pas.
Bref, je vous passe les détails de la conversation, mais il a réussi à me rebooster, à me redonner le sourire. Je vais donc donner une chance à cette histoire, je vais accorder de nouveau ma confiance à M, ne pas le brusquer, lui laisser du temps, le croire.
Le coeur a ses raisons que la raison ignore.